titre 2, chap 1 et 2 eco d'entreprise

Publié le par Marianne

Economie d’entreprise :

 

Thème 2 :

L’entreprise, centre de décisions :

 

L’information est une variable stratégique pour l’entreprise

 

Chapitre 1 : Information et prise de décision

 

I) L’information :

§1. Définition de l’information :

C’est une donnée, un élément de connaissance qui a pour effet de diminuer l’incertitude et donc de donner une meilleure assise à la prise de décision.

 

§2. Rôle de l’information :

On peut donc dire que son rôle est de permettre de poser des problèmes et de trouver, d’identifier des solutions. Détenir des informations permet au décideur d’analyser une situation présente, d’anticiper la venue d’une situation future, de prendre des décisions, de se fixer des objectifs et de contrôler le résultat des actions menées. Certains même disent qu’elle est un facteur de production.

 

§3. Les qualités d’une bonne information :

Clarté, récence, fiabilité, pertinence (= une information n’est bonne que si elle est utile à la personne qui en a besoin), précision, accessibilité, valeur (prix)…

Voir étude de cas page 61.

-L’information n’est pas actuelle

-Pas pertinent puisqu’elle date et manque de précision

-Cette étude de marché n’est pas valide-> manque d’informations externes, manque de précisions…

 

§4. La notion de système d’information :

Dans une entreprise, on appelle SI l’ensemble des éléments matériels et humains qui permettent de gérer des informations. Donc, les tâches assignées à un SI sont la collecte des informations, la sélection de l’information utile, le traitement (tris, comparaisons, calculs, mises à jour…), la diffusion (une information non diffusée est stérile mais, diffusée aux mauvaises personnes, elle peut être dangereuse), le stockage (= pérenne les infos), et de plus en plus, le rôle de veille (-> elle a un rôle dit stratégique, peut s’exercer dans tout les domaines). Elle permet de recueillir les dernières informations sur le sujet étudié, et doit permettre d’infléchir les décisions de l’entreprise.

 

II) La prise de décision :

§1. Définition :

Prendre une décision, c’est mettre en œuvre un processus qui aboutira à un choix. Ce processus a été modélisé par un économiste appelé Herbert Simon. Il distingue 3 phases :

-la phase d’intelligence du problème : pendant laquelle on recueille les informations nécessaires à la compréhension du problème.

-la phase de modélisation : pendant laquelle on recherche les différentes solutions possibles, envisageables à partir des informations recueillies préalablement.

-la phase du choix : pendant laquelle s’effectue la sélection d’une des solutions envisagées précédemment, et sa mise en œuvre.

 

§2. Les théories de la décision :

Voir application 6, page 65.

-Le modèle de rationalité : le décideur cherche à maximiser sa décision ; c’est-à-dire prendre la meilleure décision.

-Le modèle de rationalité limitée : au contraire, le décideur va chercher à prendre la décision la moins mauvaise, la décision est juste satisfaisante.

-Le modèle politique : la décision est prise en tenant compte des intérêts qui peuvent être contradictoires entre tous les acteurs économiques qui font partie de l’entreprise.

 

§3. Les outils d’aide à la décision :

Ce sont d’abord tout les tableaux de bord que l’entreprise élabore pour réaliser le suivi de ses activités. A coté de ces tableaux de bord, il existe un certain nombre d’outils complexes dans leur conception (parce qu’ils font appel à l’informatique), mais qui facilitent les échanges de données entre les collaborateurs ou entre les clients et l’entreprise, ou qui permettent d’aider à la prise de décision. Les SIAD sont des logiciels qui disposent d’un immense réservoir de situations différentes (comme une immense BDD), et qui permettent de comparer une situation réelle à une situation déjà répertoriée, le but de cette comparaison étant de mettre en place des signaux d’alerte et de proposer des solutions déjà testées. Ce sont des SAD (Systèmes d’Aide à la Décision) qui ne doivent toutefois pas s’y substituer. On compare les situations déjà observées à la situation actuelle.

 

 

Chapitre 2 : Décision et pouvoir

 

§1. La notion de décision :

Décider, c’est sortir de l’incertitude, résoudre un problème.

  
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On note l’importance des décisions stratégiques (bien qu’elles soient peu nombreuses numériquement) parce qu’elles engagent la vie de l’entreprise à long terme, parce que d’elles découlent les autres types de décisions, parce qu’elles impliquent à des degrés divers tout le personnel, et ceci dans un contexte économique où la concurrence s’exacerbe (s’accroit fortement) et se manifeste entre autre par la mise sur le marché de nouveaux produits et par le développement de nouvelles technologies. Ce qui permet d’asseoir les décisions stratégiques, c’est la pratique de la veille (bench marcking).

 

§2. L’exercice du pouvoir :

*L’autorité est naturelle, elle est liée à la personne. Elle permet à la personne d’être obéie du fait de ses qualités (parce que c’est elle). Par contre, le pouvoir est souvent attribué à la fonction que l’on occupe dans une organisation. Donc on est obéit parce que c’est notre place dans l’organigramme qui le veut (donc, dans une organisation, plus on a une place élevée, plus on a de pouvoir).

 

*Chaque personne qui dispose de pouvoir vas l’exercer en fonction de sa personnalité : on distingue donc plusieurs manières d’exercer le pouvoir.

-le pouvoir charismatique : il repose sur la personnalité de celui qui l’exerce et rayonne-> c’est l’apanage des meneurs d’hommes.

-le pouvoir bureaucratique : basé sur la compétence de la personne, qui se mesure par les diplômes qu’elle possède, les concours qu’elle a passés…

-le pouvoir technocratique : il est basé sur la  maitrise de connaissances techniques, scientifiques pointues. En général, le technocrate s’exprime dans un jargon qu’il est seul à comprendre-> ce qui explique que si l’on ne partage pas le même jargon, on ne peut pas participer à la prise de décision-> donc barrières.

_le pouvoir coopératif : dans ce type de pouvoir, il y a un partage du pouvoir entre tous les membres de l’organisation, chacun ayant voix au chapitre.

 

*Définitions de délégation et de décentralisation :

Déléguer don pouvoir, c’est céder à d’autres personnes (en général des subordonnés) une partie de ses prérogatives et en particulier le droit, dans certaines situations, de prendre des décisions à sa place. Les avantages sont d’accroitre l’implication de chacun, sa motivation. On peut donc espérer que le travail fourni sera de meilleure qualité et que la personne, plus proche des réalités, sera plus compétente dans sa prise de décision. Les inconvénients sont le risque que les subordonnés ne s’emparent du pouvoir (révolte), surtout si les relations sont conflictuelles dans l’entreprise. La délégation se fait plutôt de personne à personne, tandis que la décentralisation consiste à réorganiser l’entreprise en « sous-unités » autonomes, à qui on confie des moyens matériels, humains, financier et à qui on fixe des objectifs, mais que l’on laisse libre de la manière de les atteindre. Elle s’opère souvent dans les grandes entreprises où elle s’opère par produit (unité fruits et légumes, unité textile…).

 

*Les styles de management : Voir travail de groupe « La pratique de la décision ».

Publié dans Eco-Droit

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